Lecture de la semaine
Dn 7:23-25; Apo 12:6, 14; Jd 3, 4; Apo 2:10; Ac 5:28-32; Ps 19:7-11; 1 Jn 5:11-13.
Verset à mémoriser
« Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 3:14, 15, LSG).
La ville moderne d’Izmir, au bord de la mer turque, était autrefois la ville biblique de Smyrne mentionnée dans le livre de l’Apocalypse. Cette ville antique d’environ 100 000 habitants avait prospéré à la fin du premier et au deuxième siècles. C’était une ville prospère et farouchement fidèle à Rome.
Une fois par an, tous les citoyens de Smyrne devaient bruler de l’encens pour les dieux romains. Il est évident qu’au deuxième siècle, Smyrne avait également une communauté chrétienne florissante et que beaucoup d’entre ces chrétiens n’allaient pas se plier à ces pratiques. Polycarpe, l’un des premiers responsables de l’église, fut martyrisé sur la place publique de Smyrne, brulé sur le bucher pour av:oir refusé de trahir son Seigneur en brulant de l’encens aux dieux romains. Lorsqu’on lui demanda une dernière fois de renier Christ, le vieil homme répondit: « Cela fait quatre-vingt-six ans que je Le sers, et Il ne m’a point fait de mal. Comment puis-je dire du mal de mon Roi qui m’a sauvé? »
Au fil des siècles, des hommes et des femmes avaient accepté de vivre le martyre plutôt que d’abandonner leur foi en Christ. Leur sacrifice ravive notre courage. L’histoire de leur engagement envers Christ renouvèle notre propre engagement. Cette semaine, nous examinerons certains principes bibliques qui avaient motivé les Vaudois et les réformateurs ultérieurs, tels que Hus et Jérôme, à rester fidèles au Seigneur quoi qu’il arrive, même sous la menace de mort de la part de la même puissance qui avait tué Polycarpe: Rome, qui est maintenant dans sa phase papale.
* Étudiez cette leçon pour le sabbat 27 avril à la lumière de La tragédie des siècles, chap. 4 à 6.
« Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit: Le juste vivra par la foi. » (Romains 1:17)
« Je ne mourrai pas, je vivrai! » dit David. Je peux croire, et je crois au Seigneur mon Dieu: et c’est cette foi qui me donnera et me conservera la vie. Je voudrais être de ceux que leur vie met au nombre des justes. Mais quand même je serais parfait, je n’essaierais jamais de vivre de ma propre justice, et préférerais me cramponner à l’œuvre du Seigneur Jésus pour ne vivre que par la foi en lui, et rien autre. Quand je serais capable de donner mon corps pour être brûlé pour le Seigneur, je ne me confierais pas dans mon courage, ni dans ma fidélité, mais je vivrais encore par la foi en Dieu « qui fait revivre les morts. »
Il y a infiniment plus de sécurité et de bonheur à vivre par la foi, qu’à vivre par ses sentiments ou ses œuvres. En demeurant attaché au cep, le sarment a une vie supérieure à celle qu’il pourrait avoir par lui-même, quand bien même il lui serait possible de vivre séparé du tronc. Vivre en s’attachant à Jésus et en tirant tout de lui, c’est la chose la plus douce, en même temps que la plus sacrée. Et si le plus juste des hommes ne doit et ne peut vivre que de cette manière, à combien plus forte raison, moi, qui ne suis qu’un pauvre pécheur! – Seigneur, je crois; je me confie entièrement an toi. Que puis-je faire autre chose? Me confier en Toi, voilà ma vie, je le sens, et je m’y attacherai toujours, jusqu’à la fin.
(« Les Trésors de la Foi » est un recueil de 366 méditations bibliques de Charles Spurgeon.)